Brian Wilson, Bluesfest 2008.

ça valait mille fois la peine, malgré les kilomètres à parcourir, une chambre d'hôtel hors de prix, le stationnement gratuit trop bas pour la van bleue, un parking payant incompréhensible et le risque de se faire remorquer, une navette qui ne se pointe jamais, une bouteille de super bon alcool confisquée par la sécurité, la bière de festival trop chère... ça valait amplement tout ça, je vous jure.
le spectacle était magique, même si les critiques ne sont pas fantastiques. Je voulais tellement rien manquer, qu'en une seule chanson, j'ai réussi à traverser la vague de centaines de personnes, aller aux toilettes, acheter une bière pour Johnny et revenir à l'avant à temps pour la fin de la chanson. Moi j'aurais voulu moins de grands succès des Beach Boys, plus de vraies chansons de Brian, plus de chansons qu'il a vraiment envie de jouer (et moins d'épais qui crient dans la crowd). Brian Wilson, même s'il n'était pas nécessairement au meilleur de sa forme et qu'il ne bougeait pas beaucoup, un peu perdu, assis sur son banc avec sa chemise trop grande, buvant dans sa tasse bleue; quand il tape des mains, tout le monde tape des mains et quand il chante, tout le monde l'écoute.

je vais dormir. Moi à la maison, j'ai mon petit Brian Wilson personnel.
it's a good thing, Brian Wilson, it's a good thing to have you around...
1 commentaire:
On a tous besoin d'un Brian Wilson personnel.
Enregistrer un commentaire