Alors voilà, un peu retardé, le compte rendu de notre dernière journée au Fest...
Ce samedi là, le lever est plutôt pénible, mais on se lève assez tôt car Kepi nous a parlé qu'un de ses "side-project" joue à 14h... Pendant que les gars dorment encore, moi et Johnny on se rend donc au Caribou Café où il y a l'internet et une devise un peu malsaine "Life's too short, stay awake for it" écrit sur la tasse de café. Comme on est juste à côté de l'hôtel, les gars sans savoir qu'on y est viennent nous y rejoindre une demi-heure plus tard, trop fatigué pour commencer cette journée de fest aussi tôt que nous.
On arrive presque comme les portes ouvrent. Le Sonar fourmille déjà malgré l'heure de l'après-midi. Le groupe de Kepi, "The Little Medusa" est très bon, j'aodre ça. Je m'achète même un joli t-shirt sérigraphié de ses propres mains. On jette ensuite un coup d'oeil aux shows de Kung Fu Monkey et Hextalls, mais on a déjà les oreilles pleines et c'est difficile d'écouter plus que 15 minutes de chaque groupe. On décide de prendre une marche vers le port en profitant de cette belle journée ensoleillée. Une bonne limonade fraîche et un tour par quelques boutiques de touristes et par la Fudgery (où il y a le concept super intéressant d'employés qui chantent et font des harmonies en travaillant, plutôt chouette).
On revient au bar juste à temps pour Wimpy qui donne un spectacle solo absolument dément! Très intense, Johnny le déclare le plus intense de la fin de semaine. On change ensuite de scène pour voir The Apers (est-ce que j'ai halluciner un cover des YumYums dans leur set?)puis on fait un petit saut à l'hôtel pour une petite baignade à la piscine, détour par le bar à salade pour souper rapide et ça continue...
Je suis extra pressée et je rush tout le monde parce que je veux pas manquer les Parasites. Johnny n'aime pas tellement ça, mais moi j'ai sur-écouté l'album PunchLine. Il joue pas mal tout leur nouvel album, mais je n'ai pas le temps de tout voir car LES BEATNICK TERMITES JOUE SUR L'AUTRE STAGE EN MÊME TEMPS!
Oui, les Beatnick Termites... Dès les premières notes, je me faufile en première rangée pour ne rien manquer. Plein de supers chansons que je n'aurai jamais espéré voir live un jour. quelle chance. C'est un peu dommage, mais ce sont des nouveaux musiciens avec Pat et les backvocals sont faux. mais je les entends juste dans mon coeur ;) Après le spectacle, je croise Pat et lui dit merci, que j'ai presque eu l'impression que le spectacle est juste pour moi. Il me fait un super gros calin. Ahhh...
Pendant que Johnny regarde les Methadones, je prend une petite pause dehors. Ça fait beaucoup pour mes petites oreilles et mon petit coeur. Et puis zut, j'entre encore, à temps pour les Leftovers. Ils ont une attitude discutable, mais les kids dansent en fous et c'est plutôt amusant et j'aime bien quelques unes de leurs chansons.
Petit break encore, trop de gens à croiser, concentré de trop de bonne musique au même endroit dans un court laps de temps. Je fume une cigarette avec Dave Parasite et il est extra gentil. J'adore ce mec. mais malheureusement pas eu le temps de prendre de photo avec lui, crap.
Mais j'ai pris des photos de Johnny avec Kody Bottlerocket, Kevin Apers, Dan Vapid, Philip Hill, Kurt Leftover...
Puis Kepi vole le show à tout le monde avec son super party sur stage, plein de ballounes et de tambourines et de chouettes chansonnettes. Johnny sautille partout.
Puis, Squirtgun, Teen Idols qui fait flipper johnny complètement, suivi de Dillinger Four dont je ne me rappelle pas avoir vu ou entendu une seule note. Overwhelmed. Dépassée. Il y a des gros feux d'artifice dehors qui sortent de nulle part, la rue devant l'entrée de la salle est complètement envahie de punkrockeurs. La sécurité commence à balayer et à faire comprendre aux gens qu'il est temps de partir. Personne ne veut quitter, personne ne veut que le fest soit terminé. Je réussi à avoir malgré tout un petit moment de lucidité pour aller chercher le chèque et les derniers CDs... On finit par se faire à l'idée que c'est l'heure du départ. On croise Skottie Lobotomy et sa copine Erin avec leurs amis dans les rues de Baltimore. COMPLÈTEMENT FOU! Ces rues qui étaient mortes et désertes depuis notre arrivée à Baltimore se transforment en ce samedi soir à la sortie des bars: des policers coupent les rues partout, pleins de noirs qui se crient et se courrent après, plein de prostitués maganée qui se font dire de circuler, et nous qui tentent de se rendre à notre hôtel... C'est irréel et on a beaucoup de plaisir. On fraternise même avec une coquerelle quand arrive le temps des adieux.
Le Retour
Pour le retour, rien de très excitant. Le lever du dimanche matin est pénible, tôt, but we gotta check out... Le parking nous a couté une fortune, la fin de semaine a été exhausting, on est cassés, impatients et on décampe. Ç'aurait été trop chouette d'accepter l'invitation pour aller voir la partie de baseball avec les gars d'Insubordination Records, mais we gotta go.. Épuisée, je suis vidée et je pleure presqu'en écoutant l'album Party des Travoltas que je me suis achetée. La version de "One for de road" prend une allure mélancolique et la route du retour est longue. Le pit stop de déjeuner dans un buffet cheap et dégueulasse de bord d'autoroute est particulièrement pénible. Fritz a l'impression qu'il va faire un arrêt cardiaque, Trey mange de la pizza et Johnny fait des jokes de pets. Trop de cafés, trop d'autoroutes et de turnpikes, on se perd près de Philadelphia pour finalement arriver à la presque noirceur au camping de Yogi l'ours qui sent la toilette chimique et qui est rempli de gros américain qui écoute la télé près de leurs tentes roulottes. On a tous très hâte d'être la maison, Fritz termine du travail sur son laptop, c'est la fête de Trey. le sommeil m'a semblé une simple procédure pour se débarasser de la nuit pour reprendre la longueroute le lendemain, re-passer les douanes, reconduire les gars à l'autobus et enfin s'écraser, épuisés dans NOTRE lit, dans NOTRE maison. Ouf...
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