Très tôt le matin, Johnny est déjà parti faire du jogging dans les rues de Baltimore. Il a envie d'être en forme après avoir été assis dans un auto pendant 2 jours. Fritz et Trey mange un overprice all american non-vegan breakfast, pendant que moi et Johnny on découvre un beau petit bar à salade dans une épicerie tout près de l'hôtel qui nous servira de refuge vegan à plusieurs reprises pendant notre séjour.
Les rues de Baltimore commencent à être envahies de punkrockeurs avec leurs chandails de The Ergs, Screeching Weasel, The Descendents, avec des filles à mohawk orange et des Converses dans les pieds. Le Insubordination Fest c'est un peu comme une convention punk rock. On se dit bonjour dans la rue, on se sourie d'un air complice en sachant très bien qu'on se recroisera en soirée, tout le monde est super gentils. Après une dernière répétition dans la chambre d'hôtel transformée en studio de pratique, on se prépare à se rendre au show, les portes ouvrent à 16h.. et le transport des instruments se fait de façon assez simple..
À l'arrivée, l'ambiance du Fest est super géniale déjà. Une méga-organisation de Insubordination Records! Le bar a trois stages dans trois pièces différentes, l'entrée est all-ages (avec bracelet pour avoir de l'alcool) et bracelet VIP pour l'accès backstage. La sécurité est très présente, mais cool. Il y a un petit parc juste devant l'entrée de la place. L'aération des salles est adéquate et très rafraichissante, la bière est 2,50$.. super.
Les gars sont backstage, ils settent leur instrument, branchent des fils, font réchaufer leur machine. Ils jouent à 7:20 pm et tout est prêt à 5pm. On en profite pour relaxer, écouter le spectacle de Karmela's Game (et j'aurais bien aimé aller voir The Guts sur le second stage, mais ils ont annulés et n'était pas là).
Puis, c'est l'heure: Le Volume était au Maximum au Insubordination Fest!
Déjà pendant qu'on installe les instruments, plusieurs personnes sont devant le stage et attendent avec impatience. Le setup et l'installation se font hyper rapidement. Et en quelques minutes, on entend le typique 1,2,3,4... et c'est parti. Un show de 30 minutes dans les dents, super bon, sans aucun problème technique avec un son très correct. Quoi demander de mieux? Beaucoup de curieux dans la salle ont hâte d'entendre what the VEAM is all about. Certains sont déjà très fan. Super showcase sur le main stage. Je prends des photos et je regarde la réaction des gens. Plusieurs chantent même les paroles en français (phonétiquement je crois, car il ne comprennent pour la plupart pas un mot de français).
Après leur show, je ramasse quelques bières pour les gars, et je les entraine vers le third stage juste à temps pour voir les Sheckies.
Puis retour vers le main stage pour voir Pansy Division. Super show que j'ai adoré. Ils ont joués plusieurs chansons du nouvel album encore tout frais dans ma tête.
On prend ensuite un peu d'air dehors et on manque presque tout le set de Suicidie...! Puis un petit bout des Steinways. Puis je ne peux m'avancer le plus près possible du stage pour Boris the Sprinkler, un autre de ces groupes que je connais depuis 15 ans et que j'aurais jamais cru avoir l'occasion de voir live!
Et voilà que les DeadMilkmen embarquent sur scène et les kids deviennent wilds dans la salle. Beaucoup de musique dans mes petites oreilles en une seule journée. C'est flou...
En plus de tous ces gens rencontrés: Pat Kim avec qui j'ai pris une jolie photo ("you almost look like a couple !"), Mark et Chris d'Insubordination Records, Larry Livermore, Kepi, Wimpy, le gars des Kobanes, les Sheckies, Vince des Scutches, Larry Livermore.. et tous ces autres dont j'ai oublié le nom...
Avec tout ça, je ne me souviens plus comment moi et Johnny on est revenus à l'hôtel. Trop crevée. Le lendemain nous attends encore avec une de ces folles journées.
1 commentaire:
wow, c'est cool ce fest la! vous etes mes idoles. tres interessant à lire et les photos du band et de vous sont ecoeurantes! le stage est debile. jai hate de voir la part 4...
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